PREVENIR LES RISQUES PSYCHOSOCIAUX (RPS) EN ENTREPRISE
Les risques psychosociaux c’est quoi ?
Les conséquences des risques psychosociaux en entreprise pèsent sur la santé physique et mentale des salariés. Ils ont un impact sur le fonctionnement de l’entreprise et peuvent nuire à son bon fonctionnement (absentéisme, turnover, ambiance de travail…)
Définition
L’expression « risques psychosociaux » (RPS) regroupe généralement :
- le stress au travail (surcharge de travail, manque de moyens, manque d’autonomie…)
- les violences internes à l’entreprise (harcèlement, conflit…)
- les violences externes à l’entreprise (insultes, menaces, agressions…)
L’exposition à ces risques de travail peut avoir des conséquences sur la santé des salariés, notamment en termes de maladies cardio-vasculaires, d’affections psychiques, d’épuisement professionnel (burn-out), voire de suicide.
Quels salariés peuvent être concernés ?
Tous vos salariés, quel que soit leur positionnement hiérarchique, leur sexe, leur âge ou leur métier, peuvent être exposés à des RPS. Ce sont des risques qui peuvent être induits par l’activité elle-même ou générés par l’organisation et les relations de travail.
Un coût social élevé
Pour la France, le coût social du stress au travail est évalué entre 1,9 et 3 milliards d’euros. Cette estimation comprend le coût des soins et la perte de richesse pour cause d’absentéisme, de cessation prématurée d’activité et de décès prématuré (Institut national de recherche et de sécurité, étude réalisée en 2010 basée sur des chiffres de 2007).
Une aide financière pour les entreprises
Pour protéger les salariés des risques psychosociaux (stress, dépressions, burn out…), l’Assurance Maladie – Risques professionnels propose aux entreprises de moins de 50 salariés la subvention « RPS Accompagnement« . Objectif : prévenir ces risques et, accompagné par un consultant, mettre en œuvre une démarche de prévention collective, centrée sur le travail et son organisation.
www.ameli.fr/entreprise/sante-travail/risques/risques-psychosociaux-rps (Consulté le 18 mars 2023)
Les obligations de l’employeur
Les facteurs à l’origine des RPS sont identifiés et regroupés en 4 grandes familles :
- Les exigences du travail et son organisation : degré d’autonomie dans le travail, degré d’exigence au travail en matière de qualité et de délais, vigilance et concentration requises, injonctions contradictoires
- Le management et les relations de travail : nature et qualité des relations avec les collègues, les supérieurs, reconnaissance, rémunération, justice organisationnelle
- La prise en compte des valeurs et attentes des salariés : développement des compétences, équilibre entre vie professionnelle et vie privée, conflits d’éthique
- Les changements du travail : conception des changements de tout ordre, nouvelles technologies, insécurité de l’emploi, restructurations …
Comment prévenir les RPS dans l’entreprise ?
Il faut mettre en oeuvre l’ensemble des dispositions pour préserver la santé et la sécurité des salariés, améliorer les conditions de travail et tendre au bien-être au travail.
Une démarche de prévention des risques professionnels se construit en impliquant tous les acteurs concernés et en tenant compte des spécificités de l’entreprise (taille, moyens mobilisables, organisation, sous-traitance, co-traitance, intérim, filialisation, implantation géographique multiple, présence de tiers externes comme du public ou des clients…).
Pour mettre en place une démarche de prévention, il est nécessaire de s’appuyer sur les neuf grands principes généraux (L.4121-2 du Code du travail ) qui régissent l’organisation de la prévention.
- Éviter les risques, c’est supprimer le danger ou l’exposition au danger.
- Évaluer les risques, c’est apprécier l’exposition au danger et l’importance du risque afin de prioriser les actions de prévention à mener.
- Combattre les risques à la source, c’est intégrer la prévention le plus en amont possible, notamment dès la conception des lieux de travail, des équipements ou des modes opératoires.
- Adapter le travail à l’Homme, en tenant compte des différences interindividuelles, dans le but de réduire les effets du travail sur la santé.
- Tenir compte de l’évolution de la technique, c’est adapter la prévention aux évolutions techniques et organisationnelles.
- Remplacer ce qui est dangereux par ce qui l’est moins, c’est éviter l’utilisation de procédés ou de produits dangereux lorsqu’un même résultat peut être obtenu avec une méthode présentant des dangers moindres.
- Planifier la prévention en intégrant technique, organisation et conditions de travail, relations sociales et environnement.
- Donner la priorité aux mesures de protection collective et n’utiliser les équipements de protection individuelle qu’en complément des protections collectives si elles se révèlent insuffisantes.
- Donner les instructions appropriées aux salariés, c’est former et informer les salariés afin qu’ils connaissent les risques et les mesures de prévention.
www.inrs.fr/demarche/principes-generaux/introduction.html (Consulté le 9 mai 2023)
Au sein de son établissement, l’employeur a donc nécessité de rechercher les indices et les critères objectifs propres aux différents RPS permettant leur identification et leur classification. Il doit faire apparaitre dans le document unique la mise en œuvre des actions de prévention ou de traitement des causes réelles.
www.espace-droit-prevention.com/fiches-pratiques/risques-psycho-sociaux-rps/risques-psychosociaux-rps-notion-et-regime-juridique-general (Consulté le 9 mai 2023)
La reconnaissance juridique des RPS
Parmi les différents RPS émergeants, seuls le stress, le harcèlement et la violence au travail font pour le moment, l’objet de dispositions de prévention spécifiques de nature conventionnelle ou juridique :
- Mesures conventionnelles européennes et nationales pour le stress qui est quantitativement le premier RPS en même temps que le premier facteur de risque au travail, tous risques confondus, touchant à des degrés divers près de 40% de travailleurs
- Mesures législatives (Code du travail et Code pénal) et conventionnelles pour le harcèlement et la violence au travail, les mesures conventionnelles applicables dans le secteur privé n’ayant qu’une valeur de référence pour la fonction publique
Les accords collectifs
Stress
Accord européen du 8 octobre 2004 sur le stress transposé en France par l’accord national interprofessionnel (ANI) du 2 juillet 2008.
Son objet est de fournir aux employeurs et aux travailleurs un cadre qui permette de détecter, de prévenir, d’éviter et de faire face aux problèmes de stress au travail.
Un accord spécifique à la fonction publique paraît quelques années plus tard en 2013 : Accord du 22 octobre 2013 sur la prévention des risques psychosociaux dans la fonction publique
Harcèlement et violence au travail
Accord cadre européen du 26 avril 2007 sur le harcèlement et la violence au travail transposé en France par l’accord national interprofessionnel du 26 mars 2010
L’accord définit les notions de harcèlement et de violence … Il exige, en conséquence, de l’employeur qu’il prenne toutes les mesures nécessaires en vue de prévenir de tels agissements.
Ces mesures passent d’abord par l’information des salariés. Puis, des mesures de sensibilisation et de formation des responsables hiérarchiques ainsi que des mesures visant à améliorer l’organisation, les processus, les conditions et l’environnement de travail et à donner à tous les acteurs de l’entreprise des possibilités d’échanger à propos de leur travail.
Les dispositions du Code du travail au sujet de la prévention des RPS
Elles visent au respect de certains principes généraux et de certaines obligations.
- Obligation pour l’employeur d’assurer la sécurité et de protéger la santé physique et mentale des travailleurs (Code du travail, art. L. 4121-1 à L 4121-5).
- Principes de prévention pour l’employeur dans toutes situations de travail (Code du travail, art. L 4121-2).
- Obligations professionnelles de chaque travailleur de prendre soin de sa sécurité et de sa santé et de celles d’autrui (Code du travail, art. L. 4122-1) : ainsi, il incombe à chaque travailleur de prendre soin, en fonction de sa formation et selon ses possibilités, de sa santé et de sa sécurité ainsi que de celles des autres personnes concernées par ses actes ou ses omissions au travail.
- Règles de protection des droits et de la dignité des personnes dans les rapports professionnels : respect des libertés individuelles : interdiction des mesures restrictives des libertés individuelles et collectives non-justifiées professionnellement ou non proportionnées (Code du travail, art. L 1121-1) : nul ne peut apporter aux droits des personnes et aux libertés individuelles et collectives de restrictions qui ne seraient pas justifiées par la nature de la tâche à accomplir ni proportionnées au but recherché.
- « Bonne foi » dans l’exécution du contrat de travail (Code du travail, art. L 1222-1 – Code civil, art. 1134).
- Principe de non-discrimination (Code du travail, art. L 1132-1 à 3), et sanction (Code du travail, art. L 1155-2)
- Principe d’égalité homme-femme au travail (Code du travail, art. L 1141-1 et s. et L. 1146-1)
- Interdiction des différentes formes de harcèlement : harcèlement sexuel (Code du travail, art. L. 1153-1 et s.) et harcèlement moral au travail (Code du travail, art. L 1152-1 et s.).
- Sanctions pénale au titre du Code du travail, article L 1155-2 : Sont punis d’un an d’emprisonnement et d’une amende de 3 750 € les faits de discriminations commis à la suite d’un harcèlement moral ou sexuel définis aux articles L 1152-2, L 1153-2 et L. 1153-3 du présent code. La juridiction peut également ordonner, à titre de peine complémentaire, l’affichage du jugement aux frais de la personne condamnée dans les conditions prévues à l’article 131-35 du Code pénal et son insertion, intégrale ou par extraits, dans les journaux qu’elle désigne. Ces frais ne peuvent excéder le montant maximum de l’amende encourue.
www.espace-droit-prevention.com/fiches-pratiques/risques-psycho-sociaux-rps/risques-psychosociaux-rps-notion-et-regime-juridique-general (Consulté le 9 mai 2023)
L’apport de la Sophrologie
La sophrologie est une pratique qui peut apporter de nombreux bénéfices dans le domaine professionnel, en particulier en ce qui concerne la prévention des risques psychosociaux dans les entreprises. En effet, les entreprises peuvent être confrontées à des risques tels que le stress, l’épuisement professionnel, le harcèlement, la discrimination ou encore le burn-out, qui peuvent avoir des conséquences néfastes sur la santé et le bien-être des salariés, ainsi que sur la productivité de l’entreprise.
La sophrologie peut aider à prévenir ces risques en offrant aux employés des outils pour mieux gérer leur stress, renforcer leur résilience et améliorer leur qualité de vie au travail. Elle peut également contribuer à renforcer la cohésion d’équipe et à améliorer la communication interne, en favorisant une meilleure compréhension des besoins et des attentes de chacun.
La sophrologie propose une approche globale qui permet de travailler sur différents niveaux : physique, émotionnel et mental. Elle propose des techniques de relaxation dynamique, de respiration et de visualisation positive pour aider les employés à mieux gérer leur stress et à améliorer leur concentration. Elle permet également de travailler sur la gestion des émotions, en apprenant à identifier et à gérer les situations de tension et en apprenant à mieux exprimer ses besoins et ses limites.
La sophrologie peut également être utilisée dans le cadre de la prévention du harcèlement et de la discrimination en aidant les employés à renforcer leur estime de soi et à mieux affirmer leur identité. Elle peut également favoriser la reconnaissance de l’autre et la tolérance, en encourageant les échanges entre les différents membres de l’entreprise.
Enfin, la sophrologie peut également être utilisée dans le cadre de la prévention de l’épuisement professionnel et du burn-out en aidant les employés à mieux gérer leur temps, à se fixer des objectifs réalistes et à apprendre à déléguer. Elle peut également contribuer à renforcer la motivation et l’engagement en aidant les employés à trouver du sens dans leur travail et en encourageant la mise en place d’une culture d’entreprise axée sur le bien-être et le développement personnel.
En conclusion, la sophrologie peut apporter de nombreux bénéfices dans le domaine professionnel en aidant les employés à mieux gérer leur stress et améliorer leur qualité de vie au travail. Elle peut également aider les entreprises à améliorer leur productivité et leur efficacité tout en offrant un environnement de travail plus sain et plus épanouissant.
Pour plus de renseignements, contactez directement le 07 61 99 48 71. Premier rendez-vous pour prise de contact en visio conférence. Ensuite, nos rencontres ont lieu chez vous, à domicile sur l’ensemble du territoire national. Etude sur Devis
Quel peut être votre objectif en rapport avec la Sophrologie ?
Pour le collaborateur
Canaliser le stress
Réduire les tensions
Chasser l’anxiété
Mieux gèrer ses émotions
Apprendre à prendre du recul
Développer la confiance en soi
Améliorer le sommeil
Booster sa capacité de récupération
Améliorer son état général
Améliorer son humeur
Developper sa concentration
…
Pour l’entreprise
Prévenir le stress
Améliorer la communication et les relations interpersonnelles
Equilibrer les comportements
Améliorer le bien être mental
Améliorer le bien être en entreprise
Développer la cohésion d’équipe
Stimuler la concentration
Endiguer le quiet quitting
Booster la productivité
Développer la créativité
Booster la motivation
Réduire l’absentéisme
Prévenir les TMS
Prévenir les risques psychosociaux
Mettre en place des interventions spécifiques pour répondre à ses obligations
…
Bien-être au travail : les entreprises misent sur la sophrologie !
À l’heure actuelle, de plus en plus d’entreprises s’inquiètent du bien-être de leurs salariés et de leur qualité de vie au travail. Alors pour veiller à ce bien-être, certaines sociétés vont donc faire appel à des sophrologues afin d’améliorer le quotidien professionnel. Mais en quoi la sophrologie peut-elle aider au bien-être des employés ?
L’importance du bien-être au travail
Le bien-être au travail est au cœur de nombreux débats puisque, aujourd’hui, « un salarié sur deux éprouve une difficulté psychologique au travail ». Ce mal-être professionnel peut effectivement se traduire par l’apparition de risques psychosociaux : troubles de la concentration, stress, burn-out, etc. Par la suite, ces risques psychosociaux peuvent engendrer un taux d’absentéisme ou encore un turnover important. En effet, une mauvaise qualité de vie au travail amène parfois les salariés à quitter leur emploi afin de préserver leur santé mentale.
De plus, une mauvaise qualité de vie professionnelle peut aussi entraîner des troubles musculo-squelettiques. Ces derniers engendrent des problèmes d’articulations et de mobilité localisés principalement au niveau du dos et des membres supérieurs.
Les principales causes de ces troubles sont liées à de mauvaises conditions de travail : gestes répétitifs, charges trop lourdes, postures inconfortables, etc. Ces troubles musculo-squelettiques peuvent alors générer un nombre important d’arrêts-maladies ou de turnover auprès des employés. Un salarié qui voit sa santé décliner à cause de son travail aura effectivement tendance à le quitter plus rapidement, contrairement à un salarié travaillant dans de bonnes conditions. De fait, ce mal-être au travail peut donc avoir d’importantes répercussions pour les entreprises. Certaines sociétés ont donc décidé de s’adapter et de s’intéresser davantage au bien-être de leurs employés en faisant appel à la sophrologie !
Sophrologie : de plus en plus d’entreprises s’y intéressent !
Le calcul est assez simple : un salarié heureux est égal à un salarié plus performant et plus productif. En effet, développer le bien-être au travail permet aussi d’accroître la productivité des salariés qui se sentent davantage motivés à travailler dans un espace agréable. Les entreprises ont effectivement tout à gagner en améliorant la qualité de vie de leurs employés. C’est d’ailleurs pour cela que certaines sociétés font entrer la sophrologie dans le quotidien professionnel de leurs salariés. Car, la sophrologie a tout à fait sa place dans le milieu de l’entreprise !
Cette méthode thérapeutique est d’ailleurs connue pour être un excellent outil de gestion du stress et d’amélioration du quotidien. Donc, quoi de mieux que la sophrologie pour améliorer la qualité de vie des employés ? Une entreprise peut effectivement faire appel à un sophrologue pour travailler sur différentes thématiques. Le sophrologue travaillera avec les salariés afin qu’ils apprennent à canaliser leur stress, à coopérer en équipe ou à stimuler leur concentration et leur créativité. Ainsi, l’utilisation de la sophrologie permettra aux entreprises de diminuer les risques psychosociaux de leurs salariés.
De plus, grâce à cette méthode, il est aussi possible de prévenir des troubles musculo-squelettiques en utilisant différents exercices de relaxation musculaire. Ces derniers ont un impact positif sur l’ensemble du corps car ils permettent, entre autres, de relâcher les tensions accumulées dans le corps.
De fait, il y a de multiples possibilités avec la sophrologie ! Le fait de miser sur le bien-être au travail permettra aussi aux salariés de se sentir davantage considérés et soutenus auprès de leur entreprise. Ainsi, tout le monde est gagnant : les salariés comme les entreprises !
www.sophrologie-actualite.fr/bien-etre-travail-entreprises-misent-sophrologie/ (Consulté le 18 mars 2023)
Quiet Quitting :la sophrologie pour se remotiver !
Le quiet quitting est devenue un nouveau mode de travail, adopté par de nombreux salariés. Pourtant, cette dernière tendance a le don d’effrayer de plus en plus d’entreprises, qui voient leurs employés baisser leur productivité. Alors, pour motiver les salariés, la sophrologie donne un petit coup de boost !
Le Quiet Quitting, la nouvelle tendance au travail
Le quiet quitting, cette nouvelle tendance venue du réseau social Tik-Tok, consiste à faire le moins de tâches professionnelles possibles. Surnommée aussi la « démission silencieuse », cette méthode de travail est de plus en plus adoptée par les salariés qui fournissent le strict minimum en termes et donc s’en tiennent uniquement aux descriptifs de leur de poste.
Cette façon de travailler se traduit par un désintérêt des employés pour leur travail et angoisse de plus ne plus d’entreprises. En effet, ces dernières s’inquiètent de l’évolution de cette nouvelle tendance qui menace leur productivité et leur efficacité.
Les raisons qui poussent un salarié à adopter ce quiet quitting sont multiples : mal-être au travail, manque de reconnaissance de la part de l’entreprise, etc. Ce manque d’intérêt est directement relié à une baisse de motivation et engendre parfois une chute de la productivité pouvant être fatale à certaines sociétés. Alors, afin de lutter contre ce quiet quitting, de nombreuses entreprises s’engagent afin d’améliorer le bien-être de leurs salariés.
En effet, un salarié heureux dans son travail sera plus performent et plus productif. En veillant à la qualité de vie au travail de leurs employés, les entreprises ont donc tout à y gagner. Et pour cela, la sophrologie est une excellente méthode afin de booster la motivation des salariés !
Sophrologie : un coup de boost pour les salariés
La sophrologie est un excellent outil qui permet, à la fois, aux salariés de retrouver leur motivation, mais aussi aux entreprises de veiller à une meilleure qualité de vie au travail. En effet, outre cette amélioration de la vie professionnelle, la sophrologie permet aussi de prévenir des risques psycho-sociaux et des troubles musculo-squelettiques.
Pour cela, les entreprises peuvent faire appel à un sophrologue afin de proposer des séances de sophrologie (en groupe ou individuelles) aux employés. Le sophrologue travaillera avec ces derniers en leur apprenant à la fois des exercices de relaxation dynamique et des techniques de visualisation. Ces outils permettront aux employés de soulager leurs tensions et leur stress qu’ils peuvent ressentir au travail. Une fois libérés de ces tensions, ils pourront aussi développer leur bien-être en apprenant à installer le calme en eux, lorsque le besoin se fera sentir. Enfin, les salariés pourront aussi apprendre à remplacer leurs émotions négatives et leur perte d’intérêt par des pensées positives grâce à des techniques d’autosuggestion. Cela permettra de booster leur motivation afin de retrouver l’envie de s’investir dans leur travail.
Ainsi, grâce à toutes ces techniques de sophrologie, les entreprises pourront ainsi motiver leurs salariés et veiller à leur bien-être professionnel.
www.sophrologie-actualite.fr/quiet-quitting-la-sophrologie-pour-se-remotiver/ (Consulté le 18 mars 2023)
PHOTOS : Freepik Premium
Sophrologie et risques psychosociaux
Ce que nous appelons les « risques psychosociaux » nous permettent de nous faire une juste représentation des complications encourues par les personnes qui travaillent dans de petites, moyennes et grandes entreprises. La sophrologie s’adapte parfaitement au besoin en terme de prévention. La discipline tend à réguler les émotions, à équilibrer les comportements. Elle prend en compte les environnements interne et externe de la personne, elle lui offre un espace de réflexion, elle est avant tout pragmatique.
Au cours d’une journée de travail, nous pouvons éprouver des sensations liées au stress bien au-delà du raisonnable. Le premier danger est de le banaliser. La honte, la culpabilité font que souvent nous nous privons de la parole, ce qui crée une confusion. Les personnes aux tendances perverses savent bien exploiter ce genre de situation, le plus souvent sans savoir l’expliquer ni aucune préméditation, c’est de l’ordre du ressenti. Une équipe devrait s’appuyer sur des valeurs saines comme l’entraide, le partage, les encouragements, l’écoute ou la vérité. La plupart du temps, ce n’est pas réalisable. Il suffit d’observer pour se rendre compte que la motivation au travail repose en grande partie sur la notion de plaisir individuel entretenue par une possible satisfaction.
Logiquement, le système de récompense est souvent pyramidal. Entretenir la motivation est loin d’être évident, une équipe recherche la participation de tous alors que sont mis en valeur les bons éléments de l’instant, de la période ou ceux qui font savoir mieux que les autres ce qu’ils font, qu’ils n’ont d’ailleurs peut-être pas fait ! Tout est réuni pour que les différences sabotent la cohésion et offrent un espace d’expression à ce que nous appelons l’agressivité. Il est peu probable dans ces conditions de relancer la motivation de ceux qui sont à la traîne.
Pour une personne, un salarié, nous considérons que l’environnement externe est son groupe de travail. Ensuite, nous englobons dans l’interne tout ce qui est organique et les mouvements de la conscience (les pensées), la peau délimitant la frontière. Posés à même la peau, nous avons les organes des sens qui nous permettent de nous situer dans l’espace. La relaxation dynamique, technique propre à la sophrologie, part dans un premier temps à la conquête du corps, de l’intérieur, d’une manière positive.
Il faut souligner ici l’importance de deux grands principes, deux piliers fondamentaux de la méthode que sont la vivance corporelle et la pensée positive. Le quotidien fait que nous avons tendance à synchroniser ce que nous pensons ou ressentons sur l’ambiance externe, ce qui peut ouvrir la porte aux doutes, aux ruminations et autres arrière-pensées. Ce sont des réactions d’anticipation, de défense, un peu comme si nous étions en mode survie. Le fait de renforcer les sensations corporelles permet de distinguer clairement ce qui vient de l’extérieur et d’en minimiser l’impact sur notre état émotionnel.
Beaucoup de cadres, de dirigeants, ont conscience des problèmes relationnels sur le lieu de travail. Ils ne se nourrissent pas des difficultés puisque pour la plupart, ils souhaitent que les salariés puissent évoluer dans de bonnes conditions. Les objectifs par extension étant l’augmentation du rendement et la baisse de l’absentéisme. La sophrologie, qui privilégie la nuance, est capable de consolider le lien entre les exigences des responsables et le mieux-être des salariés.
www.sophrologie-actualite.fr/sophrologie-et-risques-psychosociaux/ (Consulté le 18 mars 2023)