PREVENIR LE HARCELEMENT EN ENTREPRISE

Le harcelement moral au travail

Tensions, brimades, insultes, des relations de travail qui se détériorent… Agir en prévention de ces problèmes est prioritaire.

Pour ce faire, l’employeur doit notamment rechercher ce qui peut dans l’organisation, l’environnement et les relations de travail engendrer ces situations de harcèlement moral et de violence interne. Quand elles sont avérées, il agit pour y mettre un terme.

Les violences internes recouvrent un ensemble de situations de travail qui peuvent aller de relations conflictuelles au sein des équipes à des cas de harcèlement moral ou de harcèlement sexuel avérés, en passant par des insultes caractérisées ou des agressions physiques.

Harcèlement moral : des spécificités à repérer

Le harcèlement moral se caractérise par la répétition d’agissements hostiles qui ont pour but ou conséquence une dégradation des conditions de travail susceptible d’affecter la dignité, la santé et le devenir professionnel de la personne. Il peut être une pratique individuelle. Il peut s’agir également d’une pratique plus organisée, s’inscrivant dans une politique de gestion de l’entreprise.

Tout conflit interne, tout désaccord non réglé dans le travail ne doit donc pas être systématiquement assimilé à du harcèlement moral.
Rappelons que le harcèlement moral est interdit et réprimé par le Code du travail et le Code pénal.

Des conséquences non négligeables

Pris isolément, certains de ces agissements semblent parfois sans conséquence. Mais leur répétition au quotidien peut affecter gravement les salariés et avoir des répercussions importantes sur leur santé physique et psychologique. Ces agissements peuvent également dégrader le climat social de l’entreprise.

Prévention et gestion des cas de violences internes

L’employeur est responsable de la santé physique et mentale de ses salariés au travail. Il a pour obligation d’évaluer les risques, parmi lesquels ceux de harcèlement moral ou de violence interne, et de les prévenir le plus en amont possible.

La démarche de prévention est identique à celle décrite pour l’ensemble des risques psychosociaux. Elle ne peut être mise en œuvre qu’avec une implication de la direction, de l’encadrement, des ressources humaines et des représentants des salariés. Elle s’attache à agir sur l’organisation du travail, le management, les modes relationnels, la répartition des tâches, la clarification des rôles de chacun…

Pour des situations urgentes, des réponses rapides sont à mettre en place. L’employeur prendra ainsi en compte le plus tôt possible les plaintes avérées, afin de mettre un terme aux agissements hostiles et d’apporter un soutien aux salariés affectés. Il s’agit d’éviter que leur santé ne se dégrade et, autant que possible, de leur permettre de se maintenir en poste.

www.inrs.fr/risques/harcelements-violences-internes/ce-qu-il-faut-retenir.html (Consulté le 18 mars 2023)

Le harcelement sexuel au travail

Le harcèlement sexuel et les agissements sexistes au travail ont des conséquences sur la santé physique et mentale des salariés. Ils peuvent également impacter le fonctionnement et l’image de l’entreprise. Il est donc important de prévenir ces risques et de proposer pour les situations urgentes des réponses rapides aux salariés victimes.

Le droit français distingue un ensemble de notions dont le harcèlement sexuel, les agissements sexistes et l’agression sexuelle. Ces définitions juridiques encadrent les obligations de l’employeur et les sanctions pénales encourues par les auteurs.

En 2016, l’enquête « conditions de travail » de la Dares a montré que 0,7 % des salariés ont fait l’objet de propositions à caractère sexuel de façon insistante au cours des 12 mois précédents et que 2,8 % des salariés ont fait l’objet de propos obscènes ou dégradants. Les femmes sont plus exposées que les hommes.

Les agissements sexistes ou de harcèlement sexuel peuvent parfois être favorisés par l’organisation du travail ou tolérés, banalisés par la communauté de travail. Ils sont également plus enclins à se développer dans des environnements de travail à faible mixité de genre.

Ces agissements peuvent avoir des conséquences à long terme sur la santé physique et mentale des salariés, sur leur rapport à leur travail, et également sur leurs trajectoires professionnelles et leurs revenus. Ces agissements impactent également le fonctionnement de l’entreprise et son image.

L’employeur a une obligation de prévention vis-à-vis de ces risques. La démarche de prévention suit celle proposée pour les risques psychosociaux. Les entreprises doivent mettre en place une stratégie globale de prévention de ce risque en lien avec l’organisation du travail, en tenant compte des relations professionnelles, en s’attachant au respect de l’ensemble des salariés. Les mesures mises en place doivent être clairement définies et communiquées. Des points réguliers pour évaluer les actions doivent faire partie intégrante de la démarche. Lorsque des faits de harcèlement sexuel ou des agissements sexistes sont rapportés, l’employeur doit enquêter et le cas échéant mettre en œuvre des sanctions.

Référents harcèlement sexuel

Depuis le 1er janvier 2019, des référents harcèlement sexuel doivent être désignés à la fois par l’employeur (obligatoire pour les entreprises de plus de 250 salariés) et par les représentants du personnel (dès qu’un CSE est présent dans l’entreprise). Le référent désigné par l’employeur est chargé d’orienter, d’informer et d’accompagner les salariés en matière de lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes.

www.inrs.fr/risques/harcelements-sexuel-agissements-sexistes/ce-qu-il-faut-retenir.html (Consulté le 10 mai 2023)

L’apport de la Sophrologie

Prévenir le harcelement dans l’entreprise

La sophrologie est une pratique qui utilise la relaxation, la respiration, la visualisation et la méditation pour aider les personnes à gérer leur stress et à améliorer leur bien-être mental. Dans le cadre d’une campagne de prévention du harcèlement en entreprise, la sophrologie peut jouer un rôle important en aidant les employés à développer leur confiance en eux et leur capacité à gérer les situations difficiles.

En effet, la sophrologie peut aider à réduire le stress et l’anxiété, qui sont des facteurs qui peuvent conduire à des comportements de harcèlement en milieu de travail. Les techniques de relaxation et de respiration utilisées en sophrologie peuvent aider les employés à se sentir plus détendus et à mieux gérer les situations de conflit.

De plus, la sophrologie peut également aider à améliorer la communication et les relations interpersonnelles au sein de l’entreprise. Les techniques de visualisation et de méditation peuvent aider les employés à mieux comprendre les perspectives des autres et à développer leur empathie. Cela peut contribuer à réduire les comportements de harcèlement en accordant un environnement de travail plus respectueux et collaboratif.

En somme, la sophrologie peut aider les collaborateurs à mieux gérer le stress, à améliorer leur bien-être mental et à renforcer leurs compétences en communication et en relations interpersonnelles, ce qui peut contribuer à prévenir le harcèlement en entreprise.

Faire face au harcelement dans l’entreprise :

La sophrologie peut être une aide précieuse pour les personnes qui font face au harcèlement dans leur entreprise. En effet, cette situation peut générer du stress, de l’anxiété, de la colère, de la frustration, du découragement et de la perte de confiance en soi, autant d’émotions qui peuvent avoir un impact négatif sur la santé et le bien-être psychologique.

La sophrologie peut donc permettre de gérer ses émotions et à retrouver une certaine stabilité émotionnelle. Elle peut également aider à développer une meilleure estime de soi et une meilleure confiance en soi.

Elle peut apporter également :

La gestion du stress : le harcèlement peut générer un stress important, qui peut avoir des conséquences sur la santé. La sophrologie peut aider à apprendre à gérer son stress, grâce à des exercices de respiration, de relaxation musculaire et de visualisation. Ces techniques permettent de se détendre, de se recentrer sur soi-même et de retrouver une certaine sérénité.

Le développement de la confiance en soi : le harcèlement peut avoir des conséquences sur l’estime de soi et la confiance en soi. La sophrologie peut aider à développer une meilleure confiance en soi, en travaillant sur l’image de soi, la confiance en ses capacités et la prise de décision.

La prise de recul : la sophrologie peut aider à prendre du recul par rapport à la situation de harcèlement, en permettant de relativiser les événements et de prendre conscience de ses propres ressources.

La gestion des émotions : la sophrologie peut aider à gérer les émotions liées à la situation de harcèlement, en apprenant à les reconnaître, à les exprimer de manière constructive et à les transformer en émotions positives.

La reconnexion à ses valeurs : la sophrologie va permettre de se reconnecter à ses valeurs et à ses aspirations, en aidant à prendre conscience de ce qui est important pour soi et à développer une vision positive de l’avenir.

En résumé, la sophrologie va permettre de retrouver une certaine sérénité et une certaine stabilité émotionnelle, qui permettront de faire face à la situation de manière plus constructive et de trouver des solutions adaptées.

Pour plus de renseignements, contactez directement le 07 61 99 48 71. Premier rendez-vous pour prise de contact en visio conférence. Ensuite, nos rencontres ont lieu chez vous, à domicile sur l’ensemble du territoire national. Etude sur Devis

Quel peut être votre objectif en rapport avec la Sophrologie ?

Pour le collaborateur

Gèrer le stress

Réduire l’anxiété

Mieux gèrer ses émotions

Apprendre à prendre du recul

Développer la confiance en soi

Developper la capacité à gèrer les situations difficiles

Mieux gèrer les situations de conflit

Retrouver une certaine sérénité

Retrouver une stabilité émotionnelle

Se reconnecter à ses valeurs

Pour l’entreprise

Prévenir le stress

Améliorer la communication et les relations interpersonnelles

Améliorer le bien être mental

Améliorer le bien être en entreprise

Développer la cohésion d’équipe

Améliorer la concentration

Booster la productivité

Développer la créativité

Booster la motivation

Réduire l’absentéisme

Prévenir la harcelement

Faire face au harcelement

Prévenir les risques psychosociaux

Mettre en place des interventions spécifiques pour répondre à ses obligations

Quelques chiffres

Si les études montrent que le harcèlement sexuel et les agissements sexistes concernent en majorité les femmes, tous les salariés peuvent être concernés. De nombreuses études fournissent des chiffres sur la prévalence des agissements sexistes ou de harcèlement sexuel au travail. D’une étude à une autre, les chiffres de prévalence de ces comportements varient fortement (de 2 % à 13 %) selon le type d’agissements recensés, leur description plus ou moins précise ou la période considérée pour préciser si la personne a ou non déjà été confrontée à l’agissement évoqué.

Ainsi, en 2016, l’enquête française de la Dares sur les conditions de travail montre que 0,7 % des salariés ont déclaré faire l’objet de propositions à caractère sexuel de façon insistante au cours des 12 mois précédents l’enquête et que 2,8 % des salariés ont fait l’objet de propos obscènes ou dégradants. Il s’agit soit d’agissements sexistes ou de harcèlement sexuel, l’enquête ne posant pas la question de la répétition.

Ces chiffres sont tout à fait du même ordre de grandeur que ceux produits par d’autres enquêtes au niveau européen (enquête européenne sur les conditions de travail d’Eurofund, enquête nationale sur les salariés en Norvège…).

Une proportion plus grande de victimes chez les femmes

L’analyse détaillée des chiffres de l’enquête française de la Dares sur les conditions de travail en 2016 montre que les femmes sont plus nombreuses que les hommes à se déclarer confrontées aux situations suivantes : « entendre des choses obscènes ou dégradantes » au cours des 12 derniers mois (3,6 % chez les femmes contre 2,4 % chez les hommes) ou « faire l’objet des propositions à caractère sexuel de manière insistante » au cours des 12 derniers mois (0,5 % chez les femmes contre 0,4 % chez les hommes).

L’enquête européenne sur les conditions de travail (Eurofound) de 2015 fournit des indications similaires : 2 % des travailleurs européens disent avoir au cours des 12 derniers mois, au travail, fait l’objet de discrimination liée à leur sexe.

Ce chiffre passe à 3 % dans le groupe des femmes. Des auteurs de ces comportements à l’intérieur de l’entreprise. Dans l’enquête « Conditions de travail » de la Dares, les auteurs des comportements hostiles (de manière générale) sont :

• très majoritairement une ou plusieurs personne(s) de l’entreprise (84 % en 2016)

• surtout des hommes (48 % en 2016) ; les femmes sont citées ensuite (31 % en 2016), puis des personnes des deux sexes (21 % en 2016)

• le fait du supérieur ou des collègues, dans une proportion à peu près équivalente (58 % en 2016).Par ailleurs, 17 % des femmes se disant victimes de comportements hostiles l’attribuent au fait qu’elles soient des femmes, contre 3 % pour les hommes (en 2016).

www.inrs.fr/risques/harcelements-sexuel-agissements-sexistes/chiffres.html (Consulté le 18 mars 2023)

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La Sophrologie une solution contre le harcèlement au travail

Le harcèlement au travail est encadré par la loi

Quelle que soit la forme des dérives qui peuvent survenir (agissements sexistes, harcèlement moral ou sexuel…), il incombe à l’employeur de préserver ses employés.

En France, selon les chiffres du Ministère du travail, les cas de harcèlement, qu’ils soient à caractère moral ou sexuel, concerneraient environ 3 salariés sur 10.

Considéré comme un délit pénal, le harcèlement au travail peut être puni d’une peine pouvant aller jusqu’à 3 ans de prison et d’une amende jusqu’à 45.000 euros.

Le harcèlement moral se manifeste par des agissements répétés susceptibles d’entraîner, pour la personne qui les subit, une dégradation de ses conditions de travail pouvant aboutir à :

– une atteinte à ses droits et à sa dignité
– une altération de sa santé physique ou mentale
– ou une menace pour son évolution professionnelle

Pour les victimes de ces agissements, les implications ne sont pas anodines. Incitation à démissionner, perte de sens, ennui, stress, burn out… la palette des effets produits par l’irresponsabilité coupable de certains managers peut même aller jusqu’au suicide.

France Telecom, Renault, La Poste, Fnac, Police nationale… les exemples ne manquent malheureusement pas.

Des centaines de salariés du privé comme du public ont chaque année recours à cette extrémité.

La sophrologie pour lutter contre le harcèlement en entreprise

Les effets bénéfiques de la sophrologie en tant que « science de la conscience harmonieuse » peuvent être utilisés dans de nombreuses situations.

Relation d’aide, gestion des émotions, méditation de pleine conscience… le sophrologue dispose « d’outils » et de techniques lui permettant d’accompagner des personnes ayant subi un harcèlement dans le contexte de son activité professionnelle.

Il peut aider ces individus à comprendre et à accepter les souffrances qui résultent de comportements nocifs.

Pour Pierre Bonnasse, auteur du livre « Vaincre le harcelement moral par le sophrologie » si le mot peut tuer ou détruire il peut aussi guérir et élever, et que si les agressions psychologiques peuvent user et meurtrir, elles peuvent aussi être des occasions remarquables pour se dépasser et grandir. La victoire sur la violence physique et verbale dépasse le problème initial en vous ouvrant la voie à une rencontre avec vous-même, plus riche et plus vivante que vous ne l’auriez imaginée. Une véritable délivrance.

www.essasophro.com/sophrologie-en-entreprise-une-solution-contre-le-harcelement-au-travail/ (Consulté le 12 mai 2023)