ARRÊTER DE FUMER
Les chiffres et les risques du tabac
Responsable de plus de 75 000 décès par an, le tabagisme est encore d’usage courant en France. Après une période de relative stabilité entre 2010 et 2016, sa consommation est désormais en baisse.
Après une baisse du tabagisme d’ampleur inédite en France entre 2014 et 2019, les dernières données du Baromètre de Santé publique France confirment la stabilisation de la prévalence observée en 2020. Santé publique France publie aujourd’hui les dernières estimations qui montrent même une hausse du tabagisme quotidien chez les femmes et les personnes les moins diplômées entre 2019 et 2021.
Un impact de la crise sanitaire et sociale liée au COVID-19 pourrait expliquer l’interruption de la baisse de la prévalence du tabagisme en France et la hausse observée dans certains groupes.
Selon les données issues du Baromètre de Santé publique France 2021, en France métropolitaine plus de 3 personnes âgées de 18 à 75 ans sur 10 ont déclaré fumer (31,9%). Cette prévalence est stable par rapport à 2020, mais est en hausse par rapport à 2019 (30,4 %). Un quart des 18-75 ans déclaraient fumer quotidiennement, une proportion stable par rapport à 2019. Le nombre de fumeurs en France est estimé à 15 millions, dont 12 millions de fumeurs quotidiens.
Chez les femmes de 18-75 ans, le tabagisme quotidien a augmenté entre 2019 et 2021, passant de 20,7% à 23,0%.
www.santepubliquefrance.fr/presse/2022/l-interruption-de-la-baisse-de-la-prevalence-du-tabagisme-se-confirme-en-2021 (Consulté le 16 mars 2023)
La cigarette, une « usine chimique »
La fumée de tabac est un aérosol, c’est-à-dire un mélange de gaz et de particules. Ce mélange se forme à une température pouvant atteindre 1 000° à 1 500 °C. La cendre apparaît, tandis que la fumée se forme. C’est à ce moment que les 2 500 composés chimiques contenus dans le tabac non brûlé passent à plus de 4 000 substances dont beaucoup sont toxiques.
La fumée se refroidit très rapidement avant d’atteindre la bouche du fumeur. Sa composition n’est pas constante et sa nature varie en fonction du type de tabac, de son mode de séchage, des traitements appliqués, des additifs, etc. On y retrouve toujours la nicotine, les goudrons et les agents de saveur mais il en existe beaucoup d’autres, telles que des gaz toxiques (monoxyde de carbone, oxyde d’azote, acide cyanhydrique, ammoniac) et des métaux lourds (cadmium, plomb, chrome, mercure). La nicotine est la substance (un alcaloïde puissant) qui entraîne la dépendance. Celle-ci est très forte : elle apparaît dès les premières semaines d’exposition et pour une faible consommation de tabac.
Les cigarettes « légères » ne diminuent pas les risques
La fumée des cigarettes dites « light » ou « légères » est quasiment identique à celle des cigarettes classiques. L’effet « light » repose essentiellement sur la présence de micropores au niveau du filtre. Ces derniers permettent à l’air ambiant de diluer la fumée et de réduire la proportion de goudrons et de nicotine inhalée. L’efficacité de ces filtres est testée sur des machines qui « fument » à un rythme et une puissance constante.
Contrairement à la machine, le fumeur dépendant ne dispose ni de chronomètre ni d’appareil pour mesurer le volume des bouffées qu’il inspire. En revanche, il est inconsciemment à la recherche d’une dose précise de nicotine. Lorsqu’il passe à une cigarette « légère », il apprend très rapidement à prendre des bouffées plus grandes de fumée diluée, et la light se transforme en classique. Il ne reste que le goût plus « léger » (du fait de la dilution) et la fausse impression d’une diminution des risques… C’est pour cette raison qu’en septembre 2003, les appellations « light », « légères » ou « mild » ont été interdites.
Quelles sont les conséquences du tabagisme sur la santé ?
Le tabagisme est à l’origine de multiples maladies. En moyenne, un fumeur régulier sur deux meurt de son tabagisme. Le seul moyen de se protéger est l’arrêt du tabac.
Le tabagisme est a l’origine de multiples maladies
Le tabagisme est une cause majeure de maladies, associée à un très fort impact sanitaire sur la santé des populations. C’est la première cause de mortalité évitable, avec environ 75 000 décès estimés en 2015, soit environ 13% des décès survenant en France métropolitaine. En moyenne, un fumeur régulier sur deux meurt des conséquences de son tabagisme.
- Un cancer sur trois est dû au tabagisme. Le plus connu est le cancer du poumon, dont 80 à 90 % des cas sont liés au tabagisme actif. Mais d’autres cancers sont également causés par le tabac : gorge, bouche, lèvres, pancréas, reins, vessie, utérus. Le cancer de l’œsophage est plus fréquent en cas d’association du tabac et de l’alcool.
- Le tabagisme actif peut également être à l’origine des maladies cardio-vasculaires : fumer est un des principaux facteurs de risque d’infarctus du myocarde. Les accidents vasculaires cérébraux, l’artérite des membres inférieurs, les anévrismes, l’hypertension artérielle sont également liés, en partie, à la fumée de tabac. L’atteinte vasculaire peut aussi provoquer des troubles de l’érection.
- La BPCO (ou bronchopneumopathie chronique obstructive) est une maladie respiratoire chronique qui est essentiellement due au tabagisme. Cette maladie peut évoluer vers une insuffisance respiratoire chronique. A tout stade de la maladie, le tabagisme est un facteur aggravant la maladie.
- D’autres pathologies ont un lien ou sont aggravées par le tabagisme : les gastrites, les ulcères gastro-duodénaux, le diabète de type II, l’hypercholestérolémie, l’hypertriglycéridémie, l’eczéma, le psoriasis, le lupus, les infections ORL (Nez – gorge – oreilles) et dentaires, la cataracte et la DMLA (Dégénérescence Maculaire Liée à l’Age) pouvant aboutir à la cécité. Sans oublier la parodontite, maladie des gencives qui provoque le déchaussement et la perte des dents.
Le tabagisme peut également entraîner
- Une diminution des capacités sexuelles et de la fertilité
- Une altération de l’épiderme (rides, teint terne, doigts jaunis) car le tabac réduit l’oxygénation de la peau et rend celle-ci terne, moins souple ; ainsi rides et ridules apparaissent de manière précoce
- Des affections gingivales, la coloration des dents, l’haleine : le tabac jaunit les dents, provoque des risques de déchaussement et fragilise les gencives
- L’altération de la muqueuse buccale et nasale, des lèvres et de la langue, des papilles gustatives, des organes vocaux, des glandes salivaires
- Des carences en vitamines B et C
- Une altération des artères cérébrales (effets sur la mémoire, la vision, l’audition)
- Des atteintes de l’œsophage, de l’estomac.
Il n’existe pas de seuil au-dessous duquel fumer ne représente pas de risque. Par exemple, le risque d’être victime d’un cancer du poumon dépend du nombre de cigarettes que l’on fume chaque jour, mais également de l’ancienneté de son tabagisme. Le seul moyen efficace pour réduire ce risque est l’arrêt du tabac.
Fumer durant la grossesse comporte de multiples risques
Pour la grossesse elle-même :
- Le tabac serait responsable d’environ 35 % des grossesses extra-utérines, c’est-à-dire que le fœtus ne s’implante pas au bon endroit
- Le risque de faire une fausse couche au début de la grossesse est trois fois plus grand
- Le tabac est une cause d’accouchement prématuré
Pour le développement du fœtus :
- Plus on fume, plus la toxicité est importante pour le fœtus. Dans l’utérus, le fœtus reçoit de l’oxygène grâce au sang de sa mère. En revanche, quand elle fume, son sang se charge alors en monoxyde de carbone, gaz particulièrement dangereux. De plus, la nicotine empêche une bonne circulation du sang. Le bébé ne reçoit donc pas assez d’oxygène. D’autres substances chimiques contenues dans la fumée sont également toxiques pour le développement du fœtus, qui peut être retardé. C’est ce qu’on appelle un retard de croissance intra-utérin (petit poids de naissance, petite taille, petit périmètre crânien).
- Le tabagisme passif subi par les femmes enceintes non fumeuses a des conséquences sur l’enfant à naître : les produits chimiques contenus dans la fumée du tabac respirée par la mère passent dans le sang de la mère et dans celui du fœtus
Enfin, fumer peut augmenter le délai nécessaire à la conception. Dès l’arrêt du tabac, tout peut redevenir normal.
www.santepubliquefrance.fr/determinants-de-sante/tabac/articles/quelles-sont-les-consequences-du-tabagisme-sur-la-sante (Consulté le 16 mars 2023)
L’apport de la Sophrologie
La sophrologie est une technique de relaxation qui peut aider à surmonter la dépendance au tabac en apprenant à gérer les symptômes de sevrage et à réduire les envies de fumer. Voici ce que la sophrologie peut apporter à une personne qui souhaite arrêter de fumer :
- Elle aide à mieux gérer le stress : le stress est souvent à l’origine de la dépendance au tabac. La sophrologie propose des techniques de relaxation pour aider à gérer le stress, en se concentrant sur la respiration, la détente musculaire et la visualisation positive. En apprenant à mieux gérer son stress, on peut réduire l’envie de fumer.
- Elle permet de mieux gérer les émotions : les émotions sont également souvent liées à la dépendance au tabac. La sophrologie propose des techniques pour apprendre à mieux gérer les émotions, en se concentrant sur la respiration et les sensations corporelles. En apprenant à mieux gérer les émotions, on peut éviter de se réfugier dans la cigarette pour calmer ses émotions.
- Elle favorise la détente musculaire : la sophrologie propose des exercices de relaxation musculaire pour relâcher les tensions et réduire le stress. En apprenant à relâcher les tensions musculaires, on peut réduire la pression exercée sur le mental et ainsi diminuer l’envie de fumer.
- Elle aide à se concentrer sur le moment présent : la sophrologie propose des techniques de pleine conscience pour aider à se concentrer sur le moment présent, sans se laisser envahir par les pensées anxieuses ou les ruminations mentales. En se concentrant sur la respiration et les sensations du corps, on peut éviter de se laisser submerger par l’envie de fumer.
- Elle permet de renforcer la motivation : la sophrologie propose des techniques de visualisation pour renforcer la motivation, en imaginant les bénéfices d’arrêter de fumer et les conséquences négatives de continuer à fumer. En visualisant ces bénéfices et ces conséquences, on peut renforcer sa motivation à arrêter de fumer.
Voici quelques exemples d’exercices de sophrologie qui peuvent être utiles pour surmonter la dépendance au tabac :
- La respiration abdominale : cet exercice consiste à inspirer profondément par le nez en gonflant le ventre, puis à expirer lentement par la bouche en rentrant le ventre. Cette respiration permet de se détendre et de réduire l’envie de fumer.
- La relaxation musculaire : cet exercice consiste à contracter et à relâcher différents groupes musculaires du corps, en commençant par les pieds et en remontant jusqu’à la tête. Cette relaxation permet de relâcher les tensions et de réduire le stress.
- La visualisation positive : cet exercice consiste à imaginer les bénéfices d’arrêter de fumer, comme une meilleure santé et une meilleure qualité de vie. En visualisant ces bénéfices, on peut renforcer sa motivation et sa confiance en soi pour arrêter de fumer.
- La visualisation des conséquences négatives : cet exercice permet d’imaginer les conséquences négatives. En visualisant les risques encourus, on peut renforcer sa motivation à arrêter de fumer.
La sophrologie est un outil complémentaire permettant de maintenir la motivation nécessaire pour pérenniser le sevrage tabagique. Il est donc important que l’abstinence soit observée.
Même si la sophrologie est une technique naturelle sans effets secondaire, elle ne peut pas se substituer ni à un médecin, ni à un traitement médical. Il est donc important de consulter un professionnel du corps médical en parrallèle.
Vous pouvez prendre rendez-vous directement sur ce site pour une consultation en visioconférence où que vous soyez sur le territoire national, mais aussi en cabinet, à domicile ou en institution à Rouen. Ou bien contacter le 07.61.99.48.71 pour plus de renseignements.
Quel peut être votre objectif en rapport avec la Sophrologie ?
Mieux gérer l’anxiété pour réduire la tentation de fumer
Gérer les moments de stress et/ou de tentation
Gérer les symptômes de sevrage
Réduire l’envie de fumer
Relâcher les tensions et gérer le stress
Mieux gérer les émotions pour éviter de se réfugier dans la cigarette
Réduire la pression exercée sur le mental pour diminuer la tentation de fumer
Se concentrer sur le moment présent
Canaliser les ruminations mentales pour ne pas se laisser submerger par l’envie de fumer
Renforcer la motivation à arrêter de fumer
Renforcer sa confiance en soi pour arrêter de fumer
… Et bien d’autres choses encore en rapport avec vos besoins …
Tabac, alcool, drogue : la sophrologie, un atout contre l’addiction
Florent Pagny : l’utilité de la sophrologie face à ce type de cancer
Il existe différentes formes d’addictions : tabac, alcool, drogue… Outre le côté dépendant d’une addiction, elle est aussi dangereuse pour la santé physique et mentale d’une personne. En prévention ou en accompagnement, la sophrologie est une excellente méthode pour contrôler sa consommation.
Cancer : le tabac et l’alcool pointés du doigt
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Le 20 août dernier, la revue scientifique médicale The Lancet a publié une étude scientifique analysant les principaux facteurs favorisant un cancer. Les premiers responsables : le tabac et l’alcool. Cette étude, menée entre 2010 et 2019, a montré que le tabac et l’alcool étaient effectivement les premiers facteurs favorisant la venue d’un cancer. Le tabac reste tout de même en première position car il contribue à 33,9% au développement de cette maladie. Tandis que l’alcool se retrouve en deuxième position avec un taux de 7,4%. |
Comme l’explique l’Organisation Mondiale de la Santé, le cancer étant « l’une des principales causes de mortalité dans le monde », ces chiffres sont très alarmants et amènent à se questionner sur l’impact d’une dépendance sur la santé des personnes addictes. En effet, outre le fait que le tabac et l’alcool peuvent être addictifs, ils sont aussi dangereux pour la santé. Mais comment savoir quand une personne souffre d’une addiction ?
Prendre conscience de son addiction
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Il est parfois difficile pour une personne dépendante de se rendre compte de son addiction. Cependant, certains symptômes ne trompent pas. Les personnes souffrant d’addiction ressentent généralement un « désir souvent puissant, voire compulsif, de consommer » la substance à laquelle elles sont addictes et ont aussi beaucoup de mal à réguler leur consommation. Leurs pensées sont tournées vers la substance et l’envie de la consommer. D’autres symptômes peuvent aussi apparaître en cas de sevrage tel qu’un grand mal-être physique (agitation, accélération du rythme cardiaque, crampes…). Pour le tabac et d’autres substances comme la drogue, il est d’autant plus difficile d’arrêter leur consommation en raison de leur composition addictive. La nicotine présente dans une cigarette, par exemple, engendre généralement une forte dépendance au bout de quelques semaines de consommation. |
Alors quand plusieurs de ces symptômes apparaissent, il est important d’être accompagné afin de calmer son addiction. Une prise en charge est d’ailleurs nécessaire, mais parfois cela ne suffit pas. La sophrologie est alors un atout supplémentaire à ce suivi médical afin d’être accompagné dans sa démarche de sevrage.
Gérer son addiction avec la sophrologie
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Outre le danger que représente une addiction sur le corps, elle peut aussi avoir d’importantes répercussions sur la santé mentale. Lorsqu’une personne consomme à outrance un produit comme le tabac ou l’alcool, et qu’elle décide de s’arrêter complètement, les répercussions sur le mental sont très importantes. Baisse de moral, difficultés de concentration et irritabilité sont les principaux symptômes après l’arrêt d’une substance addictive. Tout cela est essentiellement dû au sevrage et au manque de ce produit. Ne plus consommer une substance addictive engendre très souvent un manque qui occupe toutes les pensées. La sophrologie se positionne ici en tant qu’accompagnement pour apprendre à gérer son addiction et calmer le stress et le bouleversement émotionnel que le manque peut engendrer. L’addiction à une substance engendre souvent une perte de contrôle vis-à-vis de sa prise de décision et de sa propre consommation. En travaillant avec un sophrologue sur les ressentis physiques et mentaux qu’engendre l’arrêt de son addiction, il sera alors plus facile pour une personne addicte de reprendre le contrôle de ses pensées. L’accompagnement sophrologique permet d’apprendre à calmer ses pulsions à l’aide de plusieurs techniques de relaxation, de respiration et de visualisation. Ainsi, lorsqu’une personne ressent l’envie de rechuter dans son addiction, il lui sera possible d’utiliser ces différentes techniques pour calmer ses pulsions et reprendre le contrôle de ses pensées. La sophrologie agit donc ici comme un accompagnement thérapeutique dans le suivi d’une addiction. |
Il est aussi possible d’utiliser la sophrologie comme préventif à une addiction. Comme l’explique le Docteur Lafcadio Robert Rusu, « la sophrologie permet de faire un pont entre les TCC (Thérapies Cognitives et Comportementales) et le sevrage […] ». Lorsqu’une personne se sent dépendante d’un produit, il lui est tout à fait possible d’être accompagnée par un sophrologue. Cela lui permettra ainsi de contrer la venue et l’ancrage de cette addiction et d’empêcher la perte de contrôle.
www.sophrologie-actualite.fr/tabac-alcool-sophrologie-reprendre-controle-addiction/ (Consultation le 19 mars 2023)
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En janvier 2022, Florent Pagny a annoncé souffrir d’un cancer du poumon et qu’il mettait sa carrière en suspens. Enchaînant les séances de chimiothérapie, le chanteur paraissait fatigué mais déterminé à vaincre sa maladie. Une détermination qui est parfois compliquée de garder tout le long de cette épreuve. C’est dans cette optique que la sophrologie s’avère utile durant l’accompagnement d’un cancer du poumon.
Florent Pagny et son combat contre son cancer du poumon
En janvier dernier le chanteur de 60 ans avait annoncé souffrir d’un cancer du poumon qui était impossible à opérer. Contraint de suivre un traitement de 6 mois, ce dernier avait expliqué qu’il devait mettre sa carrière en pause. Cependant, Florent Pagny avait tenu à assuré certains rôles tels que celui de coach dans l’émission The Voice. Il était apparu sans cheveux dans l’émission et avait ému de nombreux fans, attristés par la nouvelle.
Cependant, Florent Pagny ne s’est pas laissé abattre ! Le 14 août dernier il avait annoncé sur son compte Instagram, « tout va très bien ! Je reprends des couleurs en mer Égée. Magnifique ». Sur cette publication, le chanteur y apparaît reposé et semble déterminé à combattre son cancer du poumon. Cette maladie reste tout de même le deuxième cancer le plus courant chez les hommes en France. De plus, elle concerne davantage de femmes au fil des années.
Cancer du poumon : une maladie qui touche de plus en plus de femmes
En 2018, le cancer du poumon se positionnait au rang de troisième cancer le plus courant chez les Français. Même si le nombre d’hommes touchés stagne depuis 40 ans, chez les femmes, les chiffres sont en constante augmentation. La principale raison de cette forte croissance : le tabac. En effet, le nombre de femmes fumeuses a augmenté entre 2010 et 2018 et a joué un grand rôle dans le développement du cancer du poumon. Même si le nombre de fumeuses a diminué depuis 2018, le nombre de cas de cancer du poumon chez les femmes, lui, ne réduit pas.
Bien que ce type de maladie soit un des cancers les plus compliqué à soigner, son taux de guérison a tout de même augmenté au cours des dernières années. Grâce aux avancées médicales, certains cancers, comme celui du poumon, se diagnostiquent plus tôt permettant d’augmenter les chances de guérison. Cette maladie se traitant à l’apparition elle aura donc moins de chance de se propager et sera donc plus facilement éradicable.
Cependant, le combat contre cette maladie est une longue et douloureuse épreuve. Pour éviter de perdre sa détermination et pour renfoncer son énergie tout le long des traitements, il est nécessaire d’être correctement accompagné. En supplément d’un suivi médical, la sophrologie représente un très bon moyen de renforcer sa détermination et de regagner de l’énergie afin de vivre plus sereinement son combat.
La sophrologie, un atout pour mieux vivre son cancer du poumon
L’annonce d’un cancer du poumon représente souvent un bouleversement pour les personnes atteintes. Le combat que représente cette maladie peut être une grande source d’angoisse pour un bon nombre d’entre elles. Cette dernière peut alors engendrer de nombreuses répercussions sur le corps (palpitations, troubles digestifs, insomnies, etc.). Il est alors important de parvenir à calmer cette angoisse avant qu’elle n’impacte davantage le corps et l’esprit.
De plus, la fatigue, liée aux traitements lourds, peut aussi venir alourdir le moral des personnes atteintes d’un cancer. Effectivement, le manque de sommeil (dû en partie à l’angoisse) peut jouer un grand rôle dans la baisse de moral : difficulté de concentration, irritabilité, troubles de la mémoire, etc.
Dans ce cas présent, la sophrologie permet d’apprendre à calmer ses émotions négatives à l’aide de techniques de respiration. En évacuant ses tensions et son stress, les personnes atteintes d’un cancer pourront parvenir plus facilement à se calmer.
Cependant, il est primordial de veiller à ce que ces personnes soient accompagnées pour les aider à calmer leurs angoisses. Cela leur permettra, par la suite de rentrer plus sereinement dans un sommeil réparateur et profond.
En effet, l’accompagnement sophrologique permet d’apprendre plusieurs exercices de visualisation et de relaxation afin de faciliter l’endormissement qui peut être très compliqué lorsqu’on souffre d’un cancer du poumon.
La sophrologie possède aussi de nombreuses vertus pour reprendre confiance en soi, ce qui est très utile dans cette situation. Lorsqu’une personne souffre d’un cancer, de nombreux changements corporels s’effectuent et la confiance en soi peut alors diminuer. Il est alors important pour ces personnes de garder une bonne image d’elles afin de retrouver un certain mieux-être. En travaillant la confiance en soi, il est alors possible de regagner une forte détermination, pour combattre la maladie, que certaines personnes peuvent perdre au fil de cette longue et douloureuse épreuve.
La sophrologie ne se positionne pas ici en tant que traitement contre le cancer, mais bien comme un accompagnement des traitements médicaux. Cette méthode est effectivement un « soin de support » dans le parcours d’une personne atteinte d’un cancer du poumon et permet donc de regagner sa force intérieure pour battre sa maladie et vivre plus sereinement cette épreuve.
www.sophrologie-actualite.fr/florent-pagny-cancer-poumon-effet-sophrologie-maladie/ (Consulté le 19 mars 2023)