LES PHOBIES
La phobie qu’est-ce que c’est ?
Le terme « phobie » renvoie à un vaste ensemble de troubles psychologiques, comme l’agoraphobie, la claustrophobie, la phobie sociale, etc. Une phobie est caractérisée par la peur irrationnelle d’une situation particulière, comme la peur de prendre l’ascenseur, ou d’un objet spécifique, comme la peur des araignées.
Mais la phobie se situe au-delà d’une simple peur : c’est une véritable angoisse qui s’empare des personnes qui y sont confrontées. La personne phobique est tout à fait consciente de sa peur. Par conséquent, elle tente d’éviter, par tous les moyens, la situation ou l’objet redouté.
Au quotidien, souffrir d’une phobie peut être plus ou moins handicapant et avoir des répercussions sur la vie affective, sociale et professionnelle. S’il s’agit d’une ophidiophobie, c’est-à-dire d’une phobie des serpents, la personne n’aura, par exemple, pas de difficultés à éviter l’animal en question.
D’autres phobies s’avèrent en revanche difficiles à contourner au quotidien, comme la peur de la foule ou la peur de conduire. Dans ce cas, la personne phobique tente, mais souvent en vain, de surmonter l’angoisse que lui procure cette situation.
L’anxiété qui accompagne la phobie peut alors évoluer en crise d’angoisse et épuiser rapidement la personne phobique, physiquement et psychologiquement. Elle a tendance à s’isoler petit à petit pour se tenir à l’écart de ces situations problématiques.
Cet évitement peut alors avoir des répercussions plus ou moins importantes sur la vie professionnelle et/ou sociale des personnes qui souffrent de phobie.
Troubles associés à la phobie
Les personnes souffrant d’une phobie peuvent présenter des symptômes physiques tels que nausées, tremblements et/ou augmentation du rythme cardiaque. Cependant, elles peuvent présenter d’autres troubles psychologiques associés tels que :
- un trouble anxieux, comme un trouble panique ou une autre phobie
- une dépression
- une consommation excessive de substances ayant des propriétés anxiolytiques. En effet, en tentant de lutter contre l’anxiété qui accompagne la phobie, certaines personnes peuvent avoir recours, de manière abusive, à certaines substances ayant des propriétés anxiolytiques telles que l’alcool et les psychotropes.
https://www.passeportsante.net/sante-mentale/phobie?doc=phobie-pm (consulté le 13 mars 2023)
L’apport de la Sophrologie
La sophrologie est une technique complémentaire efficace pour calmer l’appréhension et permettre la motivation nécessaire à son propre dépassement.
Dans un premier temps, la sophrologie permettra à la personne phobique de réinvestir son corps pour retrouver calme et sérénité et permettre de restaurer la confiance en soi.
Puis, il deviendra possible de se projeter en restant maître de soi-même, dans une situation qui était impossible jusque-là.
En effet, la sophrologie permet de mieux gérer le stress et l’anxiété : elle propose des techniques de respiration pour aider à se détendre mentalement et physiquement. Grâce aux exercices de relaxation musculaire qui consistent à contracter et à relâcher différents groupes musculaires du corps, cela permet de relâcher les tensions et de réduire le stress.
Elle aide à se concentrer sur le moment présent : les personnes qui souffrent de phobie ont souvent des pensées négatives et des anticipations catastrophiques. La sophrologie propose des exercices de pleine conscience pour se concentrer sur le moment présent et éviter de se laisser envahir par ces pensées négatives.
La sophrologie favorise la visualisation positive : elle propose des exercices de visualisation pour aider à se projeter mentalement dans une situation agréable et positive. En imaginant des situations positives liées à la phobie, on peut réduire l’anxiété et les peurs liées à cette expérience. On peut également renforcer sa confiance en soi et réduire la peur et l’appréhension associées.
Elle permet de mieux contrôler la respiration : la sophrologie propose des exercices de respiration pour aider à mieux contrôler sa respiration et à réduire les symptômes physiques liés à l’anxiété, tels que les palpitations et la sensation d’étouffement.
Elle favorise la relaxation musculaire : la sophrologie propose des exercices de relaxation musculaire pour relâcher les tensions et réduire le stress. En apprenant à relâcher les tensions musculaires, on peut réduire la pression exercée sur le mental et ainsi diminuer l’anxiété.
La sophrologie peut aider à réduire l’anxiété et la peur associées à la phobie en utilisant des techniques de respiration, de visualisation et de relaxation. Elle peut aider les personnes à mieux gérer leurs réactions émotionnelles face à la situation ou à l’objet qui provoque leur phobie.
La sophrologie intervient dans le cadre d’une approche pluridisciplinaire. Elle est un outil complémentaire pour accompagner les personnes souffrant de phobies dans leur processus de guérison. Il est important de noter qu’il est nécessaire de consulter un spécialiste pour évaluer le degré de phobie et évaluer si la sophrologie est adaptée à votre situation. La sophrologie peut être utilisée en complément d’autres thérapies ou médicaments prescrits par un médecin. En aucun cas, la sophrologie ne se substitue ni aux médecins, ni aux traitements médicaux
Vous pouvez prendre rendez-vous directement sur ce site pour une consultation en visioconférence où que vous soyez sur l’ensemble du territoire national, mais aussi en cabinet, à domicile ou en institution à Rouen. Ou bien contacter le 07 61 99 48 71 pour plus de renseignements.
Quel peut être votre objectif en rapport avec la Sophrologie ?
Toutes les phobies :
- Téléphonophobie (peur de répondre au téléphone)
- Acrophobie (peur des hauteurs)
- Zoophobie (peur des animaux)
- Arachnophobie (peur des araignées)
- Cynophobie (peur des chiens)
- Ophiophobie (peur des serpents)
- Musophobie (peur des rats et des souries)
- Aerophobie ou Aviophobie ou Aérodomophobie (peur des avions et/ou des voyages en avion)
- Glossophobie (peur de prendre la parole en public)
- Mysophobie (peur d’être en contact avec la saleté et d’être contaminé)
- Hypocondrie (peur d’être malade)
- Ereutophobie ou Erythrophobie (peur de rougir en public)
- Emétophobie (peur de vomir ou de voir quelqu’un vomir)
- Nosophobie (peur de contracter une maladie grave pouvant entrainer le décès)
- Claustrophobie (peur de l’enfermement dans un petit espace)
- Latrophobie (peur d’aller chez le médecin)
- Bélonéphobie (peur des piqures et/ou des aiguilles)
- Ochlophobie (peur de la foule en tant que masse oppressante)
- Agoraphobie (peur des lieux fréquentés par le public)
- Demophobe (peur des foules)
- Amaxophobie (peur de conduire une voiture)
- Coulrophobie (peur des clowns)
- Achluophobie (peur du noir)
- Hématophobie (peur du sang)
- Aquaphobie (peur de l’eau)
- …
- Faire face à la dépression
… Et bien d’autres choses encore en rapport avec vos besoins …
Les chiffres des troubles anxieux
Les troubles anxieux regroupent 6 entités cliniques :
le trouble anxieux généralisé (TAG)
le trouble panique avec ou sans agoraphobie
le trouble anxiété sociale
la phobie spécifique
le trouble obsessionnel compulsif (TOC)
et l’état de stress post traumatique (ESPT)
Dans la population générale âgée de 18 à 65 ans, l’ensemble de ces troubles anxieux a une prévalence sur 12 mois d’environ 15 % et une prévalence sur la vie entière d’environ 21 %.
En France, dans la population générale, chaque trouble individuellement a une prévalence sur un an et sur la vie entière respectivement, pour
le TAG : 2,1 % et 6 %
pour le trouble panique : 1,2 % et 3 %
pour l’agoraphobie : 0,6 % et 1,8 %
pour la phobie sociale : 1,7 % et 4,7 %
pour la phobie spécifique : 4,7 % et 11,6 %
pour l’ESPT : 2,2 % et 3,9 %.
Globalement, la fréquence est deux fois plus élevée chez la femme que chez l’homme.
La prévalence du TOC sur un an en Europe est de l’ordre de 0,7 %.
www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/guide_medecin_troubles_anxieux.pdf
(Consulté le 13 mars 2023)
Photos : Freepik Premium
Agoraphobie : la sophrologie au secours de l’anxiété sociale
Thérapie pour ne plus avoir peur de sortir de chez soi
Si l’agoraphobie est souvent vue par le grand public comme la peur des gens, elle est en réalité bien plus étendue : peur des situations incontrôlables, des lieux d’où il peut être difficile de s’extirper. Un véritable handicap au quotidien pour les personnes qui en souffrent. Comment la sophrologie peut aider ces personnes prisonnières de leur peur à retrouver une vie ordinaire ?
C’est un fait, 7% de la population serait affectée par l’agoraphobie, et principalement les femmes. A plus ou moins grande échelle, l’anxiété liée aux situations vues comme complexes peut entraver le quotidien de celui qui en souffre en l’amenant à éviter constamment les risques.
Ainsi des tâches habituelles comme faire les courses, prendre le métro, voir des amis ou encore partir travailler deviennent un réel parcours du combattant.
A l’origine de l’agoraphobie
Dans le cas de l’agoraphobie, certaines sources de gênes, comme la maladie inflammatoire de l’intestin ou la maladie de Parkinson, sont parfois liées à la peur de se retrouver dans de mauvaises dispositions. Mais il arrive que ni une maladie, ni un traumatisme ne prédispose l’agoraphobe à redouter ces situations. Que son origine soit connue ou non, ce trouble provoque mal-être voire dépression chez la personne qui en souffre. Alors comment la sophrologie propose d’accompagner les agoraphobes à retrouver une vie normale ?
Comprendre ce que la peur déclenche en soi
L’élément commun aux agoraphobes est la peur de perdre le contrôle. Et c’est en se projetant dans un scénario redouté, qu’une réaction en chaîne se crée : rythme cardiaque qui s’accélère, respiration haletante, transpiration, vertiges. Jusqu’à parfois provoquer une crise de panique.
Or, en sophrologie l’accent est mis sur sa capacité à moduler ce qu’il se passe d’abord en soi : canaliser ses pensées, apaiser les émotions trop intenses, estomper les ressentis corporels désagréables et même activer des sensations positives comme la sérénité, la force et la détermination.
Réapprendre à son mental à se projeter positivement
Mais la sophrologie ne s’arrête pas là. A la manière d’un entraînement mental, elle aide l’agoraphobe à concevoir l’avenir d’une façon positive et sereine. Ainsi, guidée par la voix du sophrologue, une personne qui redoute la foule s’imaginera par exemple marcher sereinement dans un parc et prêter attention aux éléments positifs qui l’entourent (chant des oiseaux, chaleur du soleil, sensation de l’herbe sous les doigts). Au fil des séances, le sophrologue travaillera les projections imaginaires jusqu’à évoquer l’environnement redouté.
En se préparant mentalement à vivre la situation de façon positive et en s’appuyant sur ses ressources personnelles, l’agoraphobe amène son cerveau à désactiver ses alertes et ses résistances. Une fois le suivi en sophrologie terminé, la personne pourra mettre en pratique la méthode et se préparer à vivre réellement la situation auparavant crainte, à son rythme.