LE DIABETE

Le diabète, c’est quoi ?

 

Selon la FEDERATION DES DIABETIQUES, le diabète est un trouble de l’assimilation, de l’utilisation et du stockage des sucres apportés par l’alimentation. Cela se traduit par un taux de glucose dans le sang (encore appelé glycémie) élevé : on parle d’hyperglycémie.

Les aliments sont composés de lipides (graisses), protéines (protéines animales ou végétales) et glucides (sucres, féculents). Ce sont les aliments qui fournissent l’essentiel de l’énergie dont a besoin le corps pour fonctionner. Ils passent dans l’intestin, puis rejoignent la circulation sanguine.

Quand on mange, le taux de sucre dans le sang augmente, les glucides sont alors transformés essentiellement en glucose. Le pancréas détecte l’augmentation de la glycémie. Les cellules bêta du pancréas, regroupées en amas appelés îlots de Langerhans, sécrètent de l’insuline. L’insuline fonctionne comme une clé, elle permet au glucose de pénétrer dans les cellules de l’organisme : dans les muscles, dans les tissus adipeux et dans le foie où il va pouvoir être transformé et stocké. Le glucose diminue alors dans le sang.
Une autre hormone, le glucagon, permet de libérer le glucose stocké dans le foie, en dehors des repas,  lors d’une baisse énergétique ou d’une baisse de glycémie,
C’est l’équilibre de ces hormones qui permet de maintenir la glycémie stable dans le corps. En cas de diabète, ce système de régulation ne fonctionne pas.

On distingue principalement deux types de diabète :

– Le diabète de type 1 qui touche environ 6% des diabétiques

– Le diabète de type 2 qui en touche 92 %.

Le diabète de type 1 (diabète insulino-dépendant ou DID)

Il est habituellement découvert chez les personnes jeunes : enfants, adolescents ou jeunes adultes.

Les symptômes sont généralement une soif intense, des urines abondantes, un amaigrissement rapide. Ce diabète résulte de la disparition des cellules bêta du pancréas entraînant une carence totale en insuline.

L’organisme ne reconnaît plus ces cellules bêta et les détruit (les cellules bêta sont détruites par des anticorps et des cellules de l’immunité, les lymphocytes, fabriquées par l’organisme) : on dit que le diabète de type 1 est une maladie auto-immune. Le glucose ne pouvant entrer dans les cellules retourne dans le sang. Le taux de glucose dans le sang s’élève alors.

Les causes : On ignore pourquoi cette destruction des îlots de Langerhans se produit, pourquoi chez certaines personnes et pas chez les autres. Il existe une prédisposition génétique (familiale) mais les autres causes sont mal connues. L’environnement aurait également un rôle.

Le traitement : Le corps ne fabriquant plus du tout d’insuline, l’unique traitement actuellement est l’apport d’insuline :

  • soit sous forme d’injections avec une seringue ou un stylo
  • soit avec une pompe à insuline qui est un appareil portable ou implantable

Le poids de l’hérédité diffère selon qu’il s’agit du diabète de type 1 ou du diabète de type 2. Lorsque l’un des deux parents est diabétique de type 2, le risque de transmission à la descendance est de l’ordre de 40 % et si les deux parents sont atteints, le risque grimpe à 70 %. Dans le diabète de type 1, le risque se situe entre 4 et 8%, plus précisément 8 % si le père est diabétique, 4 % si c’est la mère (mais 30 % si les deux parents le sont). Il est donc utile de se construire un arbre généalogique pour repérer les membres de sa famille diabétiques et connaître son patrimoine génétique.

 Le diabète de type 2 (diabète non insulinodépendant ou DNID)

Il apparaît généralement chez les personnes âgées de plus de 40 ans. Cependant les premiers cas d’adolescents et d’adultes jeunes touchés apparaissent en France.

Les causes : Le surpoids, l’obésité et le manque d’activité physique sont la cause révélatrice du diabète de type 2 chez des personnes génétiquement prédisposées. Sournois et indolore, le développement du diabète de type 2 peut passer longtemps inaperçu : on estime qu’il s’écoule en moyenne 5 à 10 ans entre l’apparition des premières hyperglycémies et le diagnostic.

Dans le diabète de type 2, le processus est différent de celui du diabète de type 1. Deux anomalies sont responsables de l’hyperglycémie

  • soit le pancréas fabrique toujours de l’insuline mais pas assez, par rapport à la glycémie : c’est l’insulinopénie 
  • soit cette insuline agit mal, on parle alors d’insulinorésistance.

L’insuline ne peut plus réguler la glycémie et cette résistance épuise progressivement le pancréas qui finit par ne plus assurer une production suffisante d’insuline. Ces deux mécanismes font que le glucose ne pénètre pas dans les cellules du corps et reste dans la circulation sanguine. Le taux de glucose dans le sang n’est pas régulé par l’insuline.

Il n’existe pas une cause précise mais un ensemble de facteurs favorisants :

  • une origine génétique : le facteur familial est tout à fait prépondérant. Des antécédents de diabète du même type sont souvent présents dans la famille 
  • une alimentation déséquilibrée, manque d’activité physique, surpoids…

Le traitement : Il est traité dans un premier temps par des mesures hygiéno-dététiques, puis on a rapidement recours à des traitements antidiabétiques oraux et/ou injectables dont l’efficacité n’est optimale que s’ils sont associés à une alimentation équilibrée et à une activité physique régulière.

Le diabète de type 2 étant une maladie évolutive, après l’augmentation progressive des antidiabétiques (escalade thérapeutique), des injections d’insuline seront proposées en complément au patient lorsque la carence en insuline sera trop importante.

L’importance de l’observance du traitement

Le but du traitement dans les deux types de diabète est de normaliser la glycémie : les hyperglycémies répétées et prolongées entraînent à long terme une altération des nerfs et des vaisseaux sanguins présents dans tout le corps.

Ce sont les complications du diabète qui peuvent se traduire par une cécité, des atteintes des pieds pouvant conduire à des amputations, des infarctus et des accidents vasculaires cérébraux, des troubles de l’érection ou une insuffisance rénale.

Les deux principaux types de diabète sont des maladies différentes mais caractérisées par un excès de sucre dans le sang et doivent être prises au sérieux et traitées efficacement. Il n’y a pas de « petits diabètes » ou de diabètes plus graves que d’autres.

Malgré la recherche médicale qui avance tous les jours, le diabète reste une maladie qui se soigne très bien mais qui ne se guérit pas. Il faut donc, toute sa vie, se surveiller, garder de bonnes habitudes alimentaires, pratiquer une activité physique et prendre régulièrement son traitement. Un diabétique peut donc être un malade en bonne santé ! 

www.federationdesdiabetiques.org/information/diabete – consulté le 11 mars 2023

L’apport de la Sophrologie

Il peut être difficile pour les personnes atteintes de diabète de type 1 ou de type 2 de faire face à l’impact que la maladie peut avoir sur leur vie quotidienne, leur santé mentale et leur bien-être émotionnel. La sophrologie peut être une approche complémentaire utile pour aider les personnes atteintes de diabète à mieux vivre avec leur maladie.

La sophrologie peut aider les personnes atteintes de diabète à mieux gérer leur stress et leur anxiété, qui sont des facteurs qui peuvent influencer les niveaux de sucre dans le sang. La sophrologie utilise des techniques de relaxation et de visualisation pour aider les personnes à se détendre et à se concentrer sur des pensées positives. Des exercices de respiration peuvent également aider à réduire le stress et l’anxiété, en améliorant la capacité de l’individu à se concentrer sur le moment présent.

En outre, la sophrologie peut aider les personnes atteintes de diabète  à mieux gérer leur douleur. Les techniques de sophrologie telles que la visualisation et la détente musculaire peuvent aider à réduire la douleur associée à l’insertion de l’aiguille pour les injections d’insuline.

La sophrologie peut également aider les personnes atteintes de diabète à mieux comprendre leur corps et les signaux qu’il envoie. Les personnes atteintes de diabète doivent être attentives aux signes et aux symptômes de l’hypoglycémie (faible taux de sucre dans le sang) et de l’hyperglycémie (taux de sucre dans le sang élevé). Les techniques de sophrologie peuvent aider à améliorer la conscience corporelle, ce qui peut aider les personnes à reconnaître les signes avant-coureurs de l’hypoglycémie ou de l’hyperglycémie, ce qui peut leur permettre de prendre des mesures préventives en conséquence.

La sophrologie peut aider les personnes atteintes de diabète à améliorer leur confiance en eux et leur estime de soi. Les personnes atteintes de diabète peuvent avoir tendance à se sentir isolées ou stigmatisées en raison de leur maladie, ce qui peut affecter leur estime de soi. Les techniques de sophrologie peuvent aider les personnes à se concentrer sur leurs forces et à adopter une attitude positive envers leur maladie. La sophrologie peut également aider à améliorer la communication avec les proches et le personnel de santé, en renforçant la confiance en soi et la capacité à exprimer ses besoins.

Il est important de noter que la sophrologie ne peut pas remplacer le traitement médical ni le suivi de votre médecin. Cependant, elle peut être utilisée comme un complément thérapeutique pour aider les personnes atteintes de diabète à mieux gérer leur condition et à améliorer leur qualité de vie.

 

Vous pouvez prendre rendez-vous directement sur ce site pour une consultation en visioconférence où que vous soyez sur l’ensemble du territoire national, mais aussi en cabinet, à domicile ou en institution à Rouen. Ou bien contacter le 07 61 99 48 71 pour plus de renseignements.

Quel peut être votre objectif en rapport avec la Sophrologie ?

 

  • Modifier sereinement son hygiène de vie (régime alimentaire et activité physique)
  • Perdre du poids facilement
  • Maintenir ses objectifs
  • Surmonter la fatigue chronique
  • Arrêter le tabac
  • Retrouver un sommeil de qualité
  • Faciliter la prise et le suivi du traitement médical
  • Gérer son stress face à la maladie
  • Reprendre goût à l’exercice physique
  • Désamorcer les pulsions alimentaires
  • Gérer ses prises alimentaires en qualité et en quantité

… Et bien d’autres choses encore en rapport avec vos besoins…

Les chiffres du diabète en France

Selon la FEDERATION DES DIABETIQUES DE France, dans un article intitulé « LES CHIFFRES DU DIABETE EN France » : « Entre 2000 et 2009, le taux de prévalence du diabète (nombre de personnes diabétiques par rapport à l’ensemble de la population) en France n’a cessé d’augmenter. Il a même progressé plus vite que prévu.

En 2009 (le nombre de personnes diabétiques en France est passé de 1,6 à 2,9 millions et à cela s’ajoute les presque 700 000 diabétiques qui s’ignorent), on estimait à plus de 3,5 millions le nombre de personnes atteintes, des chiffres attendus normalement pour 2016. Ils témoignent d’une véritable croissance de l’épidémie. En ligne de mire, comme causes principales du diabète : surpoids, obésité, mauvaise alimentation, sédentarité et faible activité physique. »

En France, en 2015, 3,7 millions de personnes prenaient un traitement médicamenteux pour leur diabète (soit 5,4% de la population).

L’insulinorésistance  (diabète de type 2) touche plus de 90% des personnes diabétiques.

L’insulino-dépendance (DID) dit « diabète de type 1 » concerne environ 10 % des personnes diabétiques.

En 2019, l’incidence du diabète de type 1 est d’environ 15 cas pour 100000 enfants de moins de 15 ans, en France. Depuis 20 ans, le nombre de personnes diabétiques de type 1 progresse de 3 à 4% par an et apparait de plus en plus précocement, notamment chez les enfants de moins de 5 ans.  Les causes de cette progression restent encore inexpliquées mais des facteurs environnementaux associés à des facteurs génétiques et nutritionnels sont identifiés/incriminés.

Le nombre de personnes diabétiques âgées de 75 ans et plus en France atteint 26 % (1 sur 4). En 2025, les personnes âgées représenteront un quart de la population française. En France comme dans le reste du monde, le nombre élevé de diabétiques chez les personnes âgées (majoration de la prévalence du diabète des seniors) s’explique par deux facteurs essentiels :

  • la progression de la fréquence du diabète,
  • l’augmentation régulière de l’espérance de vie.

Ainsi dans l’hexagone, si la moyenne d’âge des personnes diabétiques est de 65 ans, un quart d’entre elles est âgé de 75 ans ou plus.


www.federationdesdiabetiques.org/information/diabete/chiffres-france – (consulté le 11 mars 2023)

Mieux vivre son diabète avec la Sophrologie

Dans un article intitulé « Mieux vivre son diabète » paru dans SOPHRO-ACTU : « S’il est une discipline qui permet de renforcer l’équilibre sur les plans corporel et mental, c’est bien la sophrologie, qui s’avère être une pratique efficace pour mieux vivre le diabète.

Voici quelques-uns des (nombreux) domaines où elle peut s’avérer précieuse.

Les personnes souffrant de diabète ressentent parfois une fatigue chronique, due aux variations de leur glycémie ou, le cas échéant, d’un surpoids : elles pourront, grâce à certaines techniques de sophrologie – respiration, libération des tensions inutiles, … – apprendre à récupérer et à gérer de manière équilibrée leur énergie et leur tonus. Elles pourront aussi agir sur leur stress, ce qui est essentiel pour ces personnes car il constitue un facteur important d’augmentation de la glycémie.

Par ailleurs, l‘équilibre alimentaire et une activité physique régulière participent à contrer les effets du diabète sur la santé. Mais ces deux dynamiques sont parfois difficiles à instaurer… Par la relaxation dynamique utilisée en sophrologie, on peut apprendre à (re)vivre positivement son corps et reprendre ainsi naturellement goût à l’exercice physique. A  minima, ces exercices permettent de mobiliser le corps et son équilibre, le souffle, les muscles, les articulations, le système cardio-vasculaire, … !

Enfin, la pulsion alimentaire est un ennemi de taille quand il faut observer un régime équilibré, tel que recommandé dans certains cas de diabète. Par l’utilisation de techniques de déprogrammation et de suggestion mentale, il est possible de désamorcer une pulsion (comme une envie de chocolat) en apprenant à la canaliser et à la transformer, quand elle survient, en une autre sensation positive au choix ; calme, satiété, plénitude,…


www.sophrologie-actualite.fr/mieux-vivre-le-diabete-grace-a-la-sophrologie/ – (consulté le 18 avril 2023)

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